Radioactive

Radioactive

$2,350.00

Oeuvre originale par Sylvie Adams
• 2013
• 91 cm x 61 cm – 36″ x 24″
• Acrylique, encre de Chine sur toile •


  • Cette oeuvre est aussi disponible à la Galerie Artêria

Le pouvoir de la nature et l'autodestruction. Cette peinture a été inspirée par le désastre de la centrale nucléaire de Fukushima, suite au tsunami de mars 2011. Elle a été nommé "Radioactive" parce que pour moi, elle représente des eaux tumultueuses avec un noyau d'énergie brûlant et il était facile de faire référence à cette terrible catastrophe. Les images des ravages du tsunami m'ont laissé abasourdie et ont provoqué de nombreuses réflexions sur le pouvoir de destruction de la nature. D'autres catastrophes naturelles, tsunamis, incendies et tremblements de terre, ont montré la facilité avec laquelle la nature peut détruire des constructions humaines, des infrastructures et des habitations, même celles qui nous paraissaient à l'épreuve de tout.

Cela m'a conduit à un questionnement sur les précautions prises par les hommes face à la puissance de la nature. Je suppose que c'est ma formation en architecture qui refait surface, mais il me semble que même si les ingénieurs, les architectes et les organismes de réglementation gouvernementaux s'efforcent d'avoir des structures les plus solides et les plus sécuritaires possibles, tout en essayant de prévoir toutes les possibilités, il y a toujours celle qui ne pouvait être prévue. Il y a aussi la question des coûts par rapport aux probabilités, qui fait toujours partie de l'équation.

Terminé en mai de cette année, je ne prévoyait pas que ce tableau prédirait d'une certaine manière l'avenir, quand les nouvelles de fuites d'eau radioactives jusqu'à la mer à Fukushima ont fait les manchettes en août dernier et maintenant en septembre. Certains ont attribué les fuites à des soudures défectueuses des réservoirs d'eau contaminée. Les manchettes d'autres catastrophes, impliquant souvent des industries qui ont une responsabilité d'adhésion aux règlements ou d'auto-réglementation, par exemple, la tragédie à Lac Mégantic, le dépôt de BPC abandonnés à Montréal et les nombreux scandales d'industries auto-réglementées montre que les hommes sont faillibles et certains peuvent même être carrément cupides. Et il devient évident que sans un organisme indépendant de réglementation avec de fréquentes inspections et des sanctions explicites, le concept de l'auto-réglementation des industries sera victime du comportement opportuniste de certains de ses membres et que les coûts sociaux ne feront que s'accroître à mesure que ses faiblesses seront exposées.

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